"Retour à la colline du Bazert pour un dernier vol avant le confinement. Après plusieurs hésitations à monter au décollage à cause de la balise de Gensac qui annonce du 20km/h moyen et des rafales à 36, je me décide aller au déco. D'autres balises annonce du vent faible et le ressenti au sol ne dépasse pas les 15km/h. Par contre le ciel est très bâchés, les nuages sont biens gris et très bas (base estimée à 900-1000m environ). J'arrive au décollage, le vent est laminaire est doux. Je me prépare, contrôle bien la voile et m'élance proprement. Je m'éloigne rapidement du relief car je crains les rouleaux de la combe si le vent est fort de l'ouest. Pas de mauvaise surprises sur ce point. Le dynamique est très doux et me fait monter facilement. Dès qu'on dépasse les 700m, je ressens une plus forte Vz qui est aussi plus turbulente. J'en déduis que c'est l'aspiration des nuages au-dessous que je trouve assez proche. Je descends avec des oreilles et reviens arrière pour recommencer la montée. Au troisième passage devant le déco, j'enroule un peu le thermique et je me fais surprendre par la largeur de l’ascendance. J'ai peur que le nuage soit trop fort et m'attire dedans. Je refais les oreilles mais je met 5 min avant de quitter la zone et d'arrêter d'entendre les bips de l’ascendance. Je vais me poser proprement dans le champ en faisant des petits wings face au vent.
Leçon : Les nuages peuvent être de gros aspirateurs puissants, attention de ne pas se laisser aspirer dedans là où l’ascendance devient encore plus forte."