Retour au Bergout pour un deuxième vol. Les cycles sont continues et assez fort. Je prégonfle doucement la voile et la met en bord de fenêtre pour ne pas me faire tracter. Je la lève tranquillement et au moment de commencer ma course d'élan, un aspirateur me hisse immédiatement dans les airs en me secouant. Je n'ai pas le temps de m'asseoir dans ma sellette que je me fais satelliser dans du 2m/s pendant 1min. Je reste très calme et me concentre sur mon cap et la tenue de la voile pour prévenir les fermetures (un peu de roulis mais rien d'impressionnant). Quand enfin je sors du thermique, je m'installe et j'ai déjà gagné 150m. Je hurle ma joie d'avoir bien géré cet impressionnante envolée. La même situation le 05/10/2018 m'avait fait perdre mes moyens et avait avorté le vol. Ma joie est un peu entamé car j'ai monté mes élévateurs à l'envers qui sont torsadés sur 180°. Malgré cela je réussi de beau enroulés de thermiques, monte à 1400m et feu vers arrapoup où déjà 7-8 voiles font tranquillement l'essui glace. Je monte en douceur sur les crêtes et me dirige vers le fond de vallon jusque au-dessous du Pic d'anchet à fond les ballons (57 Km/h sans accélérateur). Je gratte tout ce que je peux et transite vers le déco pour refaire mon parcours. Je regagne quelques mètres au-dessus du déco dans une aérologie bien plus remuante que sur erapoup. Je ne parviens pas à monter autant que 2 voiles qui partent vers le 1000. Je repars donc vers erapoup et refait mon gain d'altitude. L'heure tourne et il faut rentrer pour Célian. Je m'avance au-dessus de la vallée où les thermiques ralentissent fortement ma descente. Je mets 15min en alternant oreilles + wings ou spirales pour perdre les 1000m qui me sépare de l'atterrissage. Posé tranquille sur le terrain.