Une éclaircie est annoncée pour la fin de journée. Le Puy de Dôme est dégagé et les TCU ont disparu. Je prends donc le train de 17h40.
Mais le vent est bien plus fort qu'attendu. Je patiente mais ça ne faiblit pas.
Je loupe une première montée de voile. Le deuxième essai est le bon.
En l'air, ça souffle, mais c'est stable. Je vérifie que je peux avancer vers l'atterrissage de Ceyssat, ça se fait sans problème : juste un coup d'accélérateur pour sortir de la compression, puis ça progresse cahin caha et sans beaucoup dégrader.
Mais il faut bien atterrir. Le vent qui a encore forci me décourage de poser en haut pour prendre le dernier train. Je décide de risquer l'atterrissage de la gare. Je prends un maximum de hauteur avant de m'éloigner d'abord vers le sud avant de mettre le cap sur l'atterro.
Arrivé verticale avec beaucoup de marge, ça turbule quelque peu et c'est aux oreilles que je me pose.
Bref, un vol facile une fois en l'air mais angoissant car préoccupé par l'atterrissage.