Après quelques bords dans la face ouest, j’ai un peu baissé et me mets en route pour l’atterrissage de la gare.
Un peu avant l’atterrissage, un thermique. Evidemment, ça remue car on est sous le vent. J’enroule sans but précis, de toute façon, le train suivant est dans 30 minutes. Et puis, petit à petit, ça monte pas mal. Ce serait top de rejoindre le déco ...
Je monte à 1800m et mets le cap vers le sommet, sûr de mon coup (je prends même une photo), mais je me fait enterrer et je vois bien que si je poursuis, je vais me crasher dans la pente sommitale au dessus du Chemin des Muletiers.
Je fais demi-tour, et je passe un sale quart d’heure sous le vent en m’échappant.
Je retrouve mon thermique près de l’atterro et fais une deuxième tentative pour rejoindre le sommet. Caramba, encore raté alors que je suis tout proche !
Je remets ça. Quand j’enroule, c’est très turbulent jusque vers 1400m, puis, au dessus, c’est tranquille mais le vent vient du nord.
C’est à la quatrième tentative que je réussirai enfin à faire une verticale du sommet, avant de venir me poser à l’atterro de la gare.